samedi 17 mai 2014

Step by Step : semaine 1

Voilà le bilan est tombé, syndrome de l'essuie glace au genou droit gravement aggravé du fait que j'ai voulus participer à deux courses qui se sont terminés par deux abandons... J'ai retenu la leçon maintenant ! Quelle frustration, le beau temps est là, et je suis bloqué chez moi à ne rien pouvoir faire, j'ai hâte d'en découdre avec le vélo, je sais que les baskets c'est pas pour maintenant malheureusement. Mes journées sont rythmés par la prise de cachet, le glaçage, les étirements, les rendez-vous chez le kiné, la gourde toujours à porté de main et le compex avec ses programmes de tendinite anti douleur.























J'essaie de me faire mal avec de la PPG, pompe, abdo, gainage, mais bon... C'est dur psychologiquement de ne rien pouvoir faire, attendre que les cachets fassent effets, attendre que la douleur passe et penser aux courses qui approchent tout en se disant que j'aurai pas l'entrainement nécessaire pour finir la TGV sans subir... Certes je fais ce genre de course principalement pour me faire plaisir car ce n'est pas ma distance, mais si je peux éviter de ramasser ma vie du début à la fin ça serait quand même pas mal, la 6000D 2013 en y repensant j'ai adoré mais sur le coup c'était pas le kiff total...


Si tout se passe bien je prévois 3 semaines de repos avant de pouvoir remonter sur le vélo, ce qui me laissera 4 semaines complètes pour me remettre dans le bain et me préparer à affronter les 73km du Tour des Glaciers des la Vanoise en début Juillet. Je sais que ça ne sera pas suffisant, surtout si j'ai uniquement une prépa vélo, mais il est hors de question que je souffre plus longtemps de ce syndrome de l'essuie glace, je dois le bannir tout de suite. Je suis même à la limite d'annuler mon inscription au TGV et de basculer sur le TAV (22km) j'ai tellement peur de me re blesser... Avec le boulot je dois faire attention, tout devient compliquer !

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A SUIVRE

dimanche 11 mai 2014

En Mai fait ce qu'il te plait... Pas pour moi !

A vouloir trop forcer, ça casse et on s'en mords les doigts... Voila la phrase à retenir pour ce mois de Mai plus ou moins catastrophique en terme de blessure et de compétition.

D'abord engagé sur l'Ultra Trail des Coursière (102km) je contact l'organisation pour me placer rapidement sur le 47km car mes tendinites aux pieds m’empêchent de m’entrainer correctement. Après mon abandon sur la Voglanaise, une bonne semaine de repos sans sport, plus de douleur au genou, la veille de la course petit footing de 30 minutes histoire de tester le genou avec ma nouvelle genouillère, rien à signaler c'est bon je décide de prendre le départ !


Départ avec Romain pour St Martin en Haut ou nous déposons la voiture pour prendre la navette qui nous amènera à St Symphorien sur Coize. On arrive sur place 1h30 avant le départ, on s'assoie tranquillement et on patiente. Nous pouvons même voir les 5 premiers du 102km passer devant nous, ils sont frais (KM55) c'est bluffant.


L'heure approche on se place dans le SAS à l'avant du peloton, et c'est le top départ. Ca part vraiment tranquille le pique est a 16kmh pas de quoi affoler le cardio niquel, première côte sur bitume puis on pars sur le premier sentier et la course commence. Mon genou a l'air de tenir, je suis dans la 20taine de tête, rythme de croisière 12kmh, facile en montée, super relance sur le plat, vraiment de bonnes sensations, mais voila au KM3 mon genou me rappel à l'ordre, j'ai seulement mal sur les portions plates, je me dis que si ça reste comme ça y'a moyen que ça passe mais non... Au KM5 c'est la fin, j'ai mal sur plat, montée et descente, plus je cours plus ça me lance dans toute la jambe, c'est vraiment insoutenable.



Je croise mon père et Laurent venu me faire l'assistance à une intersection, je leur annonce que je serre les dents jusqu'au ravito sur le KM13 puis j'arrête. Je marche jusqu'au KM9, après m'être fait doubler par presque 200 coureurs je décide de courir pour arriver le plus vite possible au ravito car je trouve le temps long. J'arrête pas de penser à Kilian Jornet qui avait la même blessure que moi et qui a finit le Grand Raid de la Réunion, mais la c'est juste impossible... KM13 j'arrive en boitant comme pas possible, je rends ma puce c'est fini pour moi. Maintenant je passe en mode assistance de Romain.


Avec la voiture de mon père on se dirige au ravito2 à St Catherine, il y a un peu de monde, Romain est en forme il ne devrait pas tarder, je descends un peu le chemin ou les coureurs arrivent, j'attends 2 minutes puis je vois Romain arriver, je l'encourage, il est déçu de me voir la il ne voulait pas que j'abandonne. On remplis les gourdes et hop c'est repartie dans la foulée je le suis en mode caméra embarquer, il pointe 12ème il est en forme il peux claquer un top 10 !


Maintenant direction le ravito3 aux Templiers (un peu galère à trouver) il y a beaucoup moins de monde, seulement 4 ou 5 personnes, je redescends un chemin ou j'ai une bonne vue sur les coureurs qui arrivent au loin. Ca pointe au compte goute, les 1ers du relais, puis les 1ers du 47 ainsi que le 1er du 102. J'attends une bonne demis heure puis Romain arrive enfin, il est dans un sale état, mais toujours dans le top 15. Il reprends des forces au ravito puis repart tranquille, il reste 9km.



De retour à St Martin en Haut, les premiers arrivent petit à petit, les records de l'année 2013 sont battus, impressionnant. Le 15ème du 47km arrivent, aïe Romain a perdu des places, je prends donc le parcours en sens inverse sur 500m et je le vois enfin, allez c'est bientôt fini, il franchis la ligne d'arrivée à la 17ème place en 4h45 super perf !!!


Organisation géniale rien à dire ils sont aux petits soins, les bénévoles sont supers !
Merci à mon père et Laurent pour l'assistance.

Pour ma part, un petit tour chez les osthéo très sympathiques, et maintenant repos complet tout le mois de Mai, pour essayer de reprendre début Juin et être en forme pour le 10km du Mont Blanc fin Juin et le Tour des Glaciers de la Vanoise début Juillet.

lundi 5 mai 2014

La Voglanaise , premier abandon sur blessure...

Il fallait bien que ça arrive un jour...

Dimanche 04 Mai était prévu la Voglanaise 13km pour 500m de dénivelés le plus petit format que proposait l'évènement Nivolet Revard 2014.

Course rapide, peu de monde, je prévois un TOP10 je suis en forme en ce moment, mais voila, la semaine précédent la course lors d'une séance de fractionné une violente douleur survient sur le coté externe de mon genou droit, ça me fait horriblement mal lors de la flexion extension de la jambe... Je stop tout et rentre tranquillement pensant que la douleur passera et que c'est un soucis de quelque jours.


Deux jours avant la course petit footing de 30 minutes tranquillement sans allonger, la douleur est toujours présente je commence à me poser des questions... Je rentre chez moi, glaçage, anti douleur, compex bref la total... J'en profite pour faire quelques recherches sur internet histoire de savoir ce que j'ai, et j'en déduis rapidement une tendinite au fascia lata, blessure très courante chez les coureurs, il préconise l'arrêt pendant plusieurs semaines...

Je ne sais pas quoi faire, via Facebook certains champions de trail me conseil de ne pas faire la course et de me reposer, mais tant pis mon choix est fait, je vais prendre le départ de cette course avec la probabilité que j'abandonne, j'en suis conscient, je suis préparer.

Jour J, arriver sur place accompagné de Martin qui cours avec moi et ma copine venue m'encourager. Il fait frais c'est dur d'enlever la veste, le départ est dans 15 minutes, je ne m'échauffe pas je ne veux pas réveiller la douleur, quelques étirements actifs et je rentre dans le sas en première ligne ou l'on peut y voir les deux jeunes favoris Samuel et Baptiste.

Je sais que ça va partir très vite et que sans échauffement ça va me piquer la gueule, mais tant pis, je vais gérer comme je pourrais...


TOP départ, pique à 20kmh, grandes foulées, 300m de plat puis la première montée de 1.5km commence, étonnant je n'ai pas mal au genou, je me sens bien niquel ! Un groupe de 5 se forme composé des deux favoris avec Martin, moi et un autre jeune. Samuel accélère la cadence et commence à nous mettre un sacrer trou, Baptiste commence aussi à grappiller quelques mètres on se retrouve vite à 3 déjà bien loin du peloton, première difficulté passée on atterri sur une grande partie de relance, la j'ai du mal à retrouver mon souffle, ma foulée se réduit et le peloton nous rattrape.


Arrive plusieurs descentes sur bitume, la je commence à ressentir la douleur à mon genou, je prends un coup au morale et je me fait doubler par un groupe de 10/15 coureurs, j'ai de plus en plus mal je trottine à 8kmh ma décision est prise STOP ça ne sert à rien de forcer il faut que je pense au Trail des Coursières dans 1 semaine. Je me met sur le coter du sentier, Martin passe à mon niveau je lui fait signe que c'est fini et que je rentre, puis je marche en sens inverse pour aller annoncer mon abandon au KM3 à des bénévoles.


L'un d'eux me ramène au départ en voiture, je rends ma puce de dossard puis direction le stand d’ostéopathe ou je suis pris en charge rapidement. Le constat est clair, syndrome de l'essuie glace. C'est partie pour une semaine d’arrêt complet avec rendez vous chez le podologue pour des nouvelles semelles en espérant être en forme pour ce 47km de Coursières.