Que dire ?
Je suis vraiment content de mon résultat, la j'ai vraiment la certitude que le travail paye et ça me pousse à aller encore plus loin dans ma façon de m'entrainer. Je commence de plus en plus à m’intéresser au vélo de route, c'est avec un grand plaisir que j'enchaîne les longues sorties sur le bitume... J'y ai pris gout j'adore ça, et je ressent que c'est bien complémentaire avec la course à pied !
Lyon Urban Trail, pour moi c'est THE course Lyonnaise, mon rendez-vous de chaque année en Avril depuis 2012 ou j'ai accroché mon premier dossard sur le 12km puis ensuite sur le 36 en 2013/2014. Un rêve ? Gagner un jour l'un des 3 parcours, en tant que Lyonnais ça me tiens à cœur mais la route est looooongue !
En 2013 sur le 36km j'ai eu une très mauvaise expérience, je revenais d'une semaine de montagne intensive, je n'avais pas de jambe à la sortie du tunnel de la Croix Rousse en 5 minutes de course, j'ai subis du début à la fin et fini bien loin de mon objectif prévu. J'ai surtout appris que cette course est dure mentalement et très traumatisante pour le corps, si l'on ne vient pas un minimum entrainé on en paye le prix fort...
Pour cette année, très peu de confiance en moi, je vois tout de même une très nette amélioration de mes performances comparé à l'année dernière, mais tout comme l'année précédente le LUT tombe mal avec mon boulot car je suis constamment en montagne entrain de vadrouiller et la fatigue s'installe, de plus j'ai 2 tendinites que je traine depuis le Ventoux et qui reviennent au moindre effort... C'est usant !
Je prends le départ avec mon pote Martin, de plus en plus motivé par le trail ça fait plaisir il accroche aussi de belles performances avec peu de pratique. H-1 avant le départ je ne cesse de répéter ''je suis chaud bouillant'', je sens que ça va le faire, on arrive à 6h45 sur Place Terreaux, on s'échauffe en reconnaissant la première partie de la course puis en se place dans le sas avec tous les cadors et les élites à l'avant.
Mon père est la, toujours présent, il se chargera de mon assistance sur les 3 points de ravitaillement, un atout très important qui m'évitera de perdre du temps !
Le départ est lancé, je m'attendais à pire comme rythme tant mieux, il ne vaut mieux pas trop faire monter le cardio avant ce fameux tunnel qui casse les jambes direct. Première bosse grimpée sans soucis grosse relance sur du plat/descente dans Croix Rousse, puis tout se succède, montée, descente, montée, descente, je garde le même rythme, très étonné de tenir le groupe de tête je me dis que ça ne va pas durée y'a bien un moment ou je vais exploser... Et bien ce moment arrivera seulement au 30ème km.
J'arrive au KM10 en 50' en 20ème position mon père est surpris de me voir, l'assistance se fait un peu à l'arrache pas grave, il m'encourage et je repars dans la foulée, je me retourne et constate que je suis devant des mecs qui tapent le TOP20 les précédentes années, bizarre... Soit je vais trop vite et eux en gardent sous la semelle, soit comme je le disais avant le départ ''je suis chaud bouillant''.
Du KM10 au KM25 je suis dans un petit groupe de 4 coureurs, ça pousse à ne rien lâcher quand on a un petit coup de moue et je pointe au KM20 en 1h23 à la 23ème place, à ce moment les voyants sont toujours au vert, j'avale les marches avec une telle facilité, même à l'entrainement je ne monte pas aussi vite c'est vraiment bluffant je suis en pleine forme rien ne m'arrête, aucune douleur.
KM28, le groupe de coureur avec qui j'étais me dépose en descente et je perds de nombreuse place, je n'arrive plus à aller aussi vite qu'au début, j'ai les adducteurs qui me titillent et des débuts crampes aux quadri à force de descendre les marches deux par deux, au 3ème ravitaillement je commence un peu à serrer les dents mais ça va j'arrive quand même à gérer un bon rythme. Au KM30 je pointe en 2h23 à la 33ème place.
Je retrouve mon père sur une des longues portions plates du parcours il me suit en vélo sur 3 bons kilomètres, ça fait plaisir et ça me pousse à ne rien lâcher, revoilà les escaliers c'est repartie pour quelques ascensions les plus dures du parcours, le tracer du 36km devient commun au 12 et 23km je ne reconnais plus personne et je ne sais pas qui me double, je regarde tout les dossards qui me dépasse... J'arrive enfin sur la place de l’hôtel de ville je grimpe les dernières marches deux par deux et la BIM grosse crampe au fessier, je boite pour finir les quelques mètres qui me sépare de l'arche et la je vois un joli dossard violet me dépasser... Raaah tant pis je termine 34ème et je suis extrêmement content de ma course !
Je gagne 50 minutes et 271 places par rapport à l'édition 2013... Y'a pas photo le travail paye !!! Maintenant direction Le Trail des Coursières le 10 Mai prochain en compagnie de mon pote Romain, encore une bonne journée en perspective !
