jeudi 12 mars 2015

Pointe de la Galoppaz, j'y retourne enfin !

Ce sommet m'avait marqué au mois de Novembre 2012 lors de ma ''marche à la fourragère'' (raid de plusieurs jours qui concrétise la fin de 8 mois de classe à l'armée). Nous étions partie d'Annecy pour traverser le Massif des Bauges et revenir à Chambéry, le tout sur 3 jours en tenue de combat lestée de 30 à 40 kilos d’où la phrase ''porter sa maison sur le dos'', un peu plus de 60km pour 4000 à 5000m positif au compteur. La Pointe de la Galoppaz était le dernier sommet à gravir avant d’apercevoir les portes de Chambéry, j'avais adoré cette ascension et je m'étais promis de la refaire !

Je profite de mon retour sur Chambéry une semaine pour y retourner, je prépare tout la veille, la topo, le matos, les gourdes, bref je suis motivé en plus il fait super beau en ce moment ça va être énorme ! Je me lève à 6h je déjeune et me prépare tranquillement, puis je prends la route du village d'Arvey. J'arrive sur place au bon endroit pas de loose topo en voiture je suis bien sur le bon parking, je me rappelle du sentier par lequel nous étions redescendus en 2012, j’actionne la montre et c'est parti.

Très rapidement je rencontre beaucoup de neige, je m'enfonce presque à chaque pas, en même pas 30 minutes j'ai déjà les chaussures trempées ainsi qu'une bonne partie du pantalon. J'arrive à une intersection, aucun panneau, aucune marque de peinture, je prends à gauche, et bien sûr c'était le mauvais chemin à prendre, plus aucun sentier, nada, je suis perdu en plein milieu de la forêt de pins tel Bear Grylls dans une de ses émissions.

En levant la tête je vois le sommet encore trèèèès loin, je me mets en mode militaire bête et con et je décide de faire un azimute sanglier (expression qui signifie ''je vais tout droit, peu importe l'obstacle''). Après pas mal de glissades et beaucoup d'énergie dépensée à m'enfoncer dans la neige je retrouve enfin un semblant de chemin tracé très récemment par un randonneur en raquette, je le suis et arrive enfin au sommet après 1h30 d’ascension.

Quel bonheur, ciel bleu, vue sur la chaîne de Belledonne, la Chartreuse, le Massif des Bauges, ça valait le coup de se lever si tôt. Je me rappelle tous les souvenirs de 2012 ça me fait sourire tout seul. Je reste une bonne demi-heure au sommet à savourer la vue et le beau temps puis la descente se fera en courant jusqu’à la voiture !

Je ne remercierai jamais assez l'ami Romain qui m'a fait découvrir la montagne en 2011, grâce à lui je m’épanouis pleinement dans une passion et dans un sport qui me rends heureux chaque jour et qui me fait découvrir de nouveaux horizons.

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